Avez-vous l'impresssion d'être maudit ?

Sans vouloir faire ma caliméro, mais je constate que j'ai jamais eu de bol dans ma vie. C'est la cata à tous les niveaux, et j'arrête pas de cumuler les mauvaises expériences.
Je suis née sous la mauvaise étoile, et franchement, ça fait chier de ne rien pouvoir y changer.

Moi aussi... Handicapée mais reconnue malade seulement à 20 ans, maltraitée par ma mère qui ne voulait pas d'une fille et qui est atteinte de schizophrénie paranoïde, souffre-douleur à l'école car les autres gosses me croyaient débile ou lesbienne (forcément car ma mère m'habillait en garçon), échec scolaire à case de cette putain de maladie, obligée de prendre une tonne de médicaments pour vivre, travail en ESAT avec 150 € par mois (sic !) et AAH à 600, pas le droit de passer le permis, trop dyspraxique pour faire le ménage, pas assez de blé pour monter ma boîte, pas assez non plus pour me mettre à élever des chiens (ma passion), et deux chiennes mère et fille mortes à un an d'intervalle dont la première en mangeant ses croquettes (d'une marque premium très connue)... Un rêve de carrière d'astrophysicienne brisé... Un logement cage à lapins avec cafards et jeunes qui foutent le feu inclus gratos... Un ex qui m'a trouvée trop moche à son goût et que j'ai aimé à faillir m'en suicider quand il m'a larguée... Des enfants que je n'aurai jamais car j'ai 50% de chance qu'ils soient malades... Enfin bref, voilà les faits et je pense que c'est suffisant.

Ah un seul gros coup de bol : être tombée par le plus grand des hasards sur l'un des trois seuls neurologues en France capables de me soigner. Heureusement sinon je ne serais pas sûre d'être encore en vie aujourd'hui.

Oui...
Pas que de la poisse mais pas mal tout de même.


Mais bon... Peut être ai-je été une vrai salope dans une vie antérieur

Je peux pas raconter certaines choses, car c'est trop personnel, mais ma liste est aussi longue malheureusement. C'est dur quand on cumule beaucoup de problèmes sur différentes parties que compose une vie, la famille, l'amour, la santé, le travail....

Synesthete51 a écrit:

Moi aussi... Handicapée mais reconnue malade seulement à 20 ans, maltraitée par ma mère qui ne voulait pas d'une fille et qui est atteinte de schizophrénie paranoïde, souffre-douleur à l'école car les autres gosses me croyaient débile ou lesbienne (forcément car ma mère m'habillait en garçon), échec scolaire à case de cette putain de maladie, obligée de prendre une tonne de médicaments pour vivre, travail en ESAT avec 150 € par mois (sic !) et AAH à 600, pas le droit de passer le permis, trop dyspraxique pour faire le ménage, pas assez de blé pour monter ma boîte, pas assez non plus pour me mettre à élever des chiens (ma passion), et deux chiennes mère et fille mortes à un an d'intervalle dont la première en mangeant ses croquettes (d'une marque premium très connue)... Un rêve de carrière d'astrophysicienne brisé... Un logement cage à lapins avec cafards et jeunes qui foutent le feu inclus gratos... Un ex qui m'a trouvée trop moche à son goût et que j'ai aimé à faillir m'en suicider quand il m'a larguée... Des enfants que je n'aurai jamais car j'ai 50% de chance qu'ils soient malades... Enfin bref, voilà les faits et je pense que c'est suffisant.

Et bien, écoute, c'est une bonne chose, parce que moi, je ne trouve personne de capable et de motivé pour me soigner correctement. J'ai pas dit guérie, c'est impossible, mais au moins avoir une vie plus normale, et surtout avec moins de souffrances.

Synesthete51 a écrit:

Ah un seul gros coup de bol : être tombée par le plus grand des hasards sur l'un des trois seuls neurologues en France capables de me soigner. Heureusement sinon je ne serais pas sûre d'être encore en vie aujourd'hui.

T'as des médicaments au moins ?

Oui, mais qui ne sont pas adaptés, ni par les bons effets, ni par les effets secondaires catastrophiques, ni par la gestion de leur prises, pas de moyen de contrôler avec fiabilité si la dose est correcte ou pas. Le panard quoi !