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| Sujet: copie pour tata trex Lun 10 Aoû - 16:07 | |
| bon je ne fais pas tout aujourd"hui sinon je vais m'ennuyer encore 15 jours la contraceptionla régulation des naissances était une question qui se posait déjà bien avant les moyens de contraception modernes voici donc ce que j'ai trouvé une série de méthodes qui ont pour objet d’empêcher la semence masculine de pénétrer dans la matrice de la femme. Il s’agit du retrait partiel ou de mouvements visant à expulser la semence : éternuer, se lever, marcher immédiatement après l’acte. Soranos mentionne aussi une série de produits astringents introduits par suppositoires ou par voie de pessaire (au sens ancien d’un morceau de laine ou de charpie imbibé de médicament), dont la fonction est de resserrer le col de la matrice pour empêcher le sperme d’entrer. Pour plus de sécurité, la femme doit combiner ces divers procédés. Réunis, ils pourraient avoir une certaine efficacité si le texte ne recommandait pas de les utiliser en cas de rapport survenant immédiatement après les règles. En effet, à la suite d’Aristote qui assimilait la menstruation au rut des mammifères, la science grecque s’imaginait à tort que la femme n’était plus féconde au milieu du cycle menstruel. Pour évacuer la semence qui a commencé à se développer durant le mois suivant la fécondation, Soranos d’Éphèse recommande les sauts, les mouvements brusques, les secousses des chariots. Mais la principale méthode d’avortement précoce est la saignée. Si le pessaire contraceptif agit en fermant l’utérus, le pessaire mollifiant ou les bains de siège doivent avoir l’effet inverse : relâcher les tissus pour que l’embryon puisse sortir facilement. Il y a aussi des médicaments intermédiaires entre le contraceptif et l’abortif, destinés à faire revenir les règles. Enfin, si ces méthodes échouent, Soranos propose à contrecoeur d’éliminer le foetus par des suppositoires ou des potions mais proscrit l’usage d’objets pointus visant à le tuer en perçant la barrière amniotique.sources : ined, populations et sociétés, n°418, décembre 2005 la monnaie, comment faisait-on avant ? La monnaie est une invention des Grecs, au VIIème siècle avant notre ère. Bien qu'elle nous paraissent aujourd'hui, sous ses diverses formes, indispensable à la vie sociale, il faut pourtant reconnaître que de grands civilisations comme celles de l'Egypte, de la Chaldée, de l'Assyrie, de la Phénicie, de la Crète, ont vécu des milliers d'années dans l'activité commerciale la plus développée sans connaître la monnaie au sens propre du mot.
En Egypte, des peintures et des bas-reliefs montrent le troc pur et simple, c'est-à-dire le trafic par échange des marchandises, pratiqué sur les marchés où chasseurs, pâtres et laboureurs viennent troquer leurs produits contre des étoffes, des bijoux, des ustensiles manufacturés. Des usages analogues sont constatés en Chaldée, en Assyrie, et le commerce des Phéniciens n'a jamais revêtu d'autre forme. La Bible, les livres homériques, Hérodote nous représentent leurs navigateurs installant sur les côtes étrangères des marchés volants, déballant sur la grève toute espèce de pacotille, recevant en échange des esclaves et des produits naturels.
Dans nombre d'occasions, chez les Grecs d'Homère, la détermination de la valeur des choses se fait en têtes de bétail. Un grand trépied de bronze est évalué douze boeufs; Laerte paie vingt boeufs une femme esclave. Sous les murs de Troie, les Grecs achètent du vin de Lemnos qu'ils paient en peaux de boeufs et en boeufs vivants.
Ces usages, issus de la vie pastorale et agricole promitive, ont laissé des traces jusque dans les lois de Dracon qui, vers la fin du VIIème siècle, fixent encore, par tradition, en têtes de bétail le tarif des amendes. C'est de là également qu'est venu le type de la vache, du boeuf, de la tête de boeuf sur les plus anciennes monnaies de l'Eubée et de l'Italie centrale. Le mot boeuf resta en terme populaire et conventionnel pour désigner la monnaie métallique, et au temps d'Eschyle on disait d'un homme dont le silence avait été acheté à prix d'argent, qu'il avait un « boeuf sur la langue ». Les vieilles expressions « sans troupeau » et « possesseur de nombreux troupeaux » demeurées dans le langage, finirent par signifier « pauve » et « riche ».
Des survivances analogues se constantent chez les Romains : le gros et le petit bétail ayant été à l'origine, en Italie, la principale richesse ayant servi d'étalon pour évaluer les marchandises, il est venu de là que « pecus » (Bétail) a formé le mot « pecunia », qui finit par s'appliquer exclusivement à la monnaie métallique quand cette dernière fut seule employée.
L'habitude de compter le bétail par têtes, « capita » a donné naissance au mot « capital », terme qui désigne dans notre langue la richesse en numéraire. Le mot « pécule » (peculium) a signifié « petit troupeau », avant d'être synonyme de petit trésor d'argent. De même dans les langues sémitiques, le mot « keseph » signifie à la fois mouton et argent, et le mot « gemel », à la fois chameau et salaire.
Tout en employant le bétail-monnaie comme étalon, on fut vite amené, dans la pratique, à discerner les commodités, pour ce rôle, que présentaient les métaux. Moins altérables que les autres marchandises, relativement peu volumineux, transportables, faciles à emmagasiner et à diviser, utiles à tout le monde par les appropriations qu'ils reçoivent de l'industrie, ils furent employés d'abord concurremment avec le bétail-monnaie, dans l'évaluation des prix; puis, un jour vint où ils prirent toute la place, ne laissant au bétail que le souvenir de son ancien rôle.
Dans leur utilisation monétaire, les métaux nous apparaissent les formes les plus variées : pépites, poudre, lingots, baguettes, aes rude, aes infectum, comme disaient les latins; ustensiles d'un usage courant, haches, marmites, hoyaux, fers de javelots; briques, saumons, plaques rectangulaires obtenues par la fusion et le laminage.
Dans les peintures égyptiennes, l'opération du pesage des métaux monétaires montre sur l'un des plateaux de la balance des poids et sur l'autre plateau les métaux sous toutes formes, mais le plus ordinairement en anneaux épais, tous semblables et apparemment du même poids (90 à 96 grammes), qui servent sous le nom de « deben », d'étalon monétaire pour toutes les marchandises. On paye en « deben », c'est à dire en anneaux d'or, en « deben » ou anneaux de cuivre. Il y a aussi de petites et ténues tiges ou fils d'or, enroulées ou repliées sur elles-mêmes, dont on pouvait aisément, à l'aide de ciseaux, comme le font encore les Chinois, couper un bout plus ou moins long, pour parfaire sur la balance un poids déterminé.
La balance finit par régner en souveraine sur les bords du Nil, en Chaldée, en Phénicie, chez les Israélites. De là vient que, dans toutes les langues sémitiques, le mot « seqel » (sicle), signifie à la fois « peser » et « payer ». Avec de l'argent pesé, on achète un esclave, une maison, un champ. Le sicle fut longtemps une unité pondérale avant de devenir à l'époque grecque une unité monétaire. La première transaction commerciale que mentionne la Genèse est l'acquisition, par Abraham, de la caverne de Macpela que le patriarche paie « 400 sicles d'argent, tels qu'ils ont cours entre les marchands ». Ce sont, bien évidemment, des sicles représentés par un poids d'argent et non des sicles-monnaie. C'est dans le même sens « d'argent pesé » qu'il faut comprendre les 20 sicles d'argent, prix pour lequel Joseph est vendu comme esclave par ses frères; ou encore les 800 sicles que les Philistins promettent à Dalila pour l'engager à tuer Samson.
Au temps du roi Joas (Ixème siècle avant JC), il y avait, dans le temple de Jérusalem, un coffret dont le couvercle était percé d'une rainure comme les troncs de nos églises. Dans cette ouverture, les fidèles glissaient les petits lingots offerts pour la restauration du Temple; le tronc, une fois rempli, était vidé et l'on mettait l'argent dans des sacs après l'avoir compté et pesé. Tous ces usages nous rapprochent graduellement de la monnaie, mais ces morceaux de métal n'en sont pourtant pas encore.
Dans les poèmes homériques, on constate que les individus prévoyants entassent les métaux comme on grossit ses troupeaux. Dolon a la réputation d'un homme riche « par ses amas d'or et de bronze ». Les Grecs d'Homère pèsent l'or avec un soin minutieux et ils l'évaluent en « talents ».
Des commentateurs estiment que le talent d'or homérique équivalait au prix d'un boeuf et se reliait par là à l'état social où le boeuf était l'étalon. D'autres ont cherché à établir que le talent homérique était un poids de 8,55 grammes ou de 8,27 grammes; d'autres enfin ont dit 16,82 grammes pour mettre le talent homérique en rapport avec l'un des systèmes pondéraux originaires de Babylone. source : www.sacra-moneta.com
Dernière édition par mj83 le Lun 10 Aoû - 16:18, édité 1 fois |
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trex Emeraude
Nombre de messages : 9510 Localisation : Sur une chaise Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: copie pour tata trex Lun 10 Aoû - 16:13 | |
| moi non plus Si tu peux pense à mettre les sources (par rapport aux copyrights ;) ) En tout cas c'est intéressant | |
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Spasfounette Créatrice du forum
Nombre de messages : 7906 Age : 55 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Re: copie pour tata trex Lun 10 Aoû - 16:15 | |
| La contraception ne m'a jamais concernée... Mais j'avoue que c'est pitoresqie leurs méthodes. | |
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Spasfounette Créatrice du forum
Nombre de messages : 7906 Age : 55 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Re: copie pour tata trex Lun 10 Aoû - 17:48 | |
| Si tu connais l'après, à mon avis ça doit te calmer. | |
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